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Affaire Sylvie Le Helloco

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Affaire Le Helloco
Titre Affaire Sylvie Le Helloco
Fait reproché Homicide
Chefs d'accusation Enlèvement et assassinat
Pays Drapeau de la France France
Ville Paris, Étampes
Date
Nombre de victimes 1 : Sylvie Le Helloco
Jugement
Statut Affaire non résolue

L'affaire Sylvie Le Helloco est une affaire criminelle française dans laquelle, Sylvie Le Helloco, serveuse de 20 ans, a été enlevée le . Son corps est trouvé nu, aux abords de la RN 20 le lendemain, au lieu-dit Rougemont au sud d'Étampes, dans l'Essonne[1],[2],[3],[4],[5],[6],[7],[8]. À ce jour, l'auteur de ce crime n'a pas été identifié.

Biographie[modifier | modifier le code]

Sylvie Le Helloco est originaire de Bretagne et travaille comme serveuse à Paris[4]. Elle est petite, les cheveux blonds et bouclés, les yeux bleus. Elle est décrite comme « jolie et soignée de sa personne[2]. »

Les faits et l'enquête[modifier | modifier le code]

Le , Sylvie Le Helloco fait du stop à la porte de Saint-Cloud pour rentrer en Bretagne[1].

Le aux environs de 15 h 20, près d'une aire de stationnement de la RN 20[1], à Rougemont, au sud d'Étampes, le corps nu de Sylvie est trouvé par un garçon de 15 ans se promenant. Elle est couchée sur le ventre, enroulée dans une bâche en plastique, le nez écrasé. Sa tête et ses bras dépassent de la bâche. Quand il l'a découverte, le garçon a cru que c'était « un mannequin, comme dans les boutiques » avant de réaliser que c'était le cadavre d'une femme[2].

Ses vêtements n'ont pas été retrouvés. L'autopsie établit qu'elle n'a pas subi de violences sexuelles, elle a été étranglée et vraisemblablement traînée par les pieds[2].

Les enquêteurs feront le rapprochement avec trois autres affaires présentant des similitudes[1],[2],[6],[7],[8],[9] :

Les enquêteurs envisagent l'existence d'un tueur en série sévissant aux abords de la RN 20 entre Étampes et Arpajon, surnommé : « l'étrangleur d'Étampes », « le tueur de blondes » ou « le sadique de la RN 20 »[1],[5].

En , les enquêteurs soupçonnent Michel Fourniret[6] qui vivait dans les années 1970-80 à Clairefontaine-en-Yvelines avec sa seconde épouse et ses trois enfants[1]. Mais aucune preuve formelle ne permet de le mettre en cause[5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f « Les meurtres oubliés de la RN20 » Article de Jean-Pierre Vergès publié le 17 mars 2008 dans Le Journal du dimanche
  2. a b c d et e « Le meurtrier de la N 20 traqué vingt-cinq ans après les faits » Article de Nicolas Jacquard publié le 25 mars 2008 dans Le Parisien
  3. « 29 ans après les meurtres de la N20, un suspect arrêté » Article de Stéphanie Hancq publié le 15 mai 2009 dans Libération
  4. a et b « Sur les traces du tueur de la RN20 » Article de Guilhem Battut publié le 15 mai 2009 dans France-Soir
  5. a b et c « Tueur de la N 20 : la piste ADN » Article de Patricia Tourancheau publié le 16 mai 2009 dans Libération
  6. a b et c « Un suspect arrêté 29 ans après les meurtres de la N20 » Article de Flore Galaud publié le 15 mai 2009 dans Le Figaro
  7. a et b « Meurtres de la N20 : les quatre victimes retrouvées nues » Article publié le 15 mai 2009 dans Le Parisien
  8. a et b « Meurtres de la RN 20 - Une famille veut relancer l’enquête » Article de Brendan Kemmet publié le 20 novembre 2010 dans France-Soir
  9. « Vingt-six ans après, quatre meurtres non résolus » Article publié le 27 septembre 2013 dans Ouest-France

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Documentaire télévisé[modifier | modifier le code]

  • « Le mystère des meurtres de la RN20 » le dans Les Faits Karl Zéro sur 13e rue.

Émission radiophonique[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]